Bienvenue !

Bienvenue dans notre bulle. L'idée nous est venue de créer ce blog pour partager toutes nos envies de bohème. Vous trouverez nos lectures, nos sorties, nos questionnements et plein d'autres choses que nous vous concocterons. Le maître mot de ce blog étant partager, communiquer, échanger tout en s'amusant ! Vos remarques et propositions sont donc les bienvenues.

Sowell et Marchombre

samedi 15 octobre 2011

Les Souvenirs de David Foenkinos






Dans ce nouveau roman, David Foenkinos nous raconte ses souvenirs familiaux avec la dérision qu'on lui connaît. Le décès de son grand-père, personnage charismatique de cette famille et qui les liait tous les uns aux autres, malgré leurs relations assez distendues, mais également la confrontation de sa grand-mère avec la vieillesse et la culpabilité de ses proches.
Mais bien au-delà tous les thèmes qui font l'actualité sociale sont également présents : la retraite et la dépression qui l'accompagne, le délitement des relations avec les proches que l'on attribue à la routine. Et pourtant, dans ce roman il est aussi question d'amour, la relation profonde qui lie un petit-fils à ses grands-parents, et de rencontre amoureuse.
En refermant ce roman, je me suis souvenue de cette émission (à quelques mots près)  il y a deux jours sur Robert Badentère, ardent défenseur de la peine de mort et qui se remémorait les mots de son grand-père, après la perte simultanée de sa femme ( la grand-mère) et de son fils déporté (le père de R.Badentère) : 


"Après avoir connu de tels deuils, nous avons l'obligation d'aimer"


Je trouve cette phrase remarquablement belle et au-delà même du deuil, toute souffrance doit permettre de se réconcilier avec la vie et donc avec l'amour. Et à mon sens, c'est le propos de ce roman plein de vie...

mercredi 21 septembre 2011

C'est la rentrée !

Un dernier parfum d'été avec le délicieux album de Wendy kesselman, Les trésors de l'été.


" Soleil sur l'oreiller, soleil sur le drap, soleil à la vitre, soleil dans mes yeux. [...]
Mais le bel été reviendra.
 En attendant, j'ai pour trésors le sable au fond de mes tennis et le coquillage qui m'écoute."

Ainsi, c'est reparti pour une année de rencontres et d'échanges...



mardi 2 août 2011

Les Médiévales de Hennebont (56)

Le festival des 30 et 31 juillet 2011 a tenu toutes ses promesses. Du défilé des seigneurs, dames, ménestrels et bouffons du moyen-âge aux divers stands proposant des produits régionaux (tels que des recettes de pâtisseries datant du moyen-âge), la balade fut accompagnée de chants et de petites scènes de théâtre de rue pour le plaisir des yeux et des oreilles. Poursuivons cette invitation en terre médiévale avec 
l' émission, la boîte à musique de Jean-François Ziegel  dont le numéro du jeudi 4 Août est consacré au moyen-âge.



 

lundi 11 juillet 2011

Pourquoi tu pleures ? / Katia Lewkowicz

Un homme (Benjamin Biolay) est à quelques jours de son mariage. En l'absence de sa fiancée (Valérie Donzelli) qui a momentanément "disparue", il fait la connaissance, lors de sa soirée d'enterrement de vie de jeune garçon, d'une jeune femme. Cette relation le trouble suffisamment pour qu'il s'interroge sur son envie de se marier. D'autant plus que la relation presque dévorante, dans laquelle l'enferme sa mère, l'empêche d'avoir le recul nécessaire.
Il se met alors à interroger ses proches : Pourquoi t'est tu marié ? Et leurs réponses : "parce que...", " tu crois que j'avais le choix ?", "pour faire plaisir à ma femme", "le plus difficile c'est de tenir" ne font que le ramener à ses propres interrogations. Chacun pense savoir ce qui est le mieux pour lui alors même qu'il est l'un des deux acteurs de cette vie (qu'il se choisit ?). La présence envahissante de la famille de la mariée accentue cette sensation d'inéluctabilité.
Réflexion sur le choix bien plus que sur le mariage, Pourquoi tu pleures? pose les questions suivantes :  Qui détermine nos choix ? Sommes-nous véritablement libres de choisir ?  La solution ne consiste t-elle pas à s'abandonner aux choix des autres ? 
Benjamin Biolay est plein de justesse dans ce rôle qui semble taillé pour lui. 
Ce film n'a pas été sans me rappeler un album au titre identique écrit par Vassilis Alexakis et qui relate la relation entre une mère et son fils, ce dernier étant dépossédé de toute parole.

samedi 14 mai 2011

Clin d'oeil

Il y a de cela quelques temps ma soeur m'a demandé comment je supportais de rester dans une pièce silencieuse sans musique ou son.
Je crois aujourd'hui avoir trouvé la réponse en écoutant avec mes enfants Le silence de l' Opéra, un conte musical dit par le comédien Jean de Rochefort. C'est l'histoire d'un enfant qui découvre l' Opéra de Paris alors même qu'il semble vide. Titre oh combien plein de justesse car si les lieux semblent déserts, c'est ne pas tenir compte de l'histoire des lieux, de la présence invisible des personnages de chaque Opéra, qui le hantent pour toujours.
L'évidence m'a donc frappé si je me sens tellement en harmonie avec le silence c'est peut-être parce que pour moi, tout est musique : mon coeur qui bat dans ma poitrine, le bruit de mes pas, la présence silencieuse (ou pas) de mes enfants et pourtant tellement tangible. Jusque dans mes premières récitations ou lectures, la poésie est là, au détour de chaque mot prononcé qui se fait rond, accommodant ou qui se dérobe lorsque je bute et trébuche sur un mot nouveau. La musique des contes de mon enfance que me racontait mon oncle ou encore de ses bons mots destinés à nous faire rire. Musique euphorique des paysages d'été, d'automne, d'hiver de cette petite ville où l'on a grandit ( comme les paysages de bandes dessinées de Kim Dong Hwa), musique triste lorsque les jours étaient plus mornes et que les journées se ressemblaient, enfin musique endiablé lorsque mon coeur était révolté.
La musique n'est donc pas ce poste sur lequel j'appuie, elle m'habite, je la fais mienne...  

dimanche 1 mai 2011

"Je me sers des animaux pour instruire les hommes" par la Compagnie Aigle de sable



Jean, le maître sort ce soir. Il est invité pour déclamer quelques-uns de ces poèmes et distraire la bonne société. 
Jean est célèbre. Jean est poète. Il se sert des animaux pour instruire les hommes...
Mais avant ce soir, il répète et se livre avec sa servante, Francine, à quelques joutes verbales dont ils ont coutume. 
Des fables les plus connues dont le Loup et l'agneau au conte plus méconnu de La couturière, le répertoire de Monsieur Jean de la Fontaine nous est redévoilé accompagné par une harpiste et des chants baroques. 
Si le maître porte un masque (dans cette société de faux-semblant) peut-être est ce pour mieux révéler la vérité que nous enseigne la fable. Mais on peut se demander : lequel enseigne à l'autre ?  

dimanche 24 avril 2011

Quelqu'un comme vous de Isabelle Nanty avec Jacques Weber et Bénabar

Un homme (Jacques Weber) arrive sur une plage. Il s'installe et se délasse quand l' Autre (Bénabar) survient. Ce dernier choisit de s'installer près de lui. Offusqué, le premier se lève et engage la discussion.
Qui est-il cet Autre ? dont la seule présence nous fait fuir et nous dérange. Que nous veut-il ? 
Entre sarcasmes et humour qui nous révèlent ce qui est caché, à savoir mensonges et demi-vérité.
Bien étrange sauveur en vérité, que cet Autre qui tisse de façon méthodique ses fils autour de sa proie.
Se laissera t-elle attraper ?
Quoique la lenteur du début ne laisse pas augurer ce qui va suivre, la tension entre les deux personnages s'installe avec finesse. Un premier rôle plutôt bien habité par Bénabar.

http://www.agglo-evry.fr/La-Culture/Centre-culturel-Desnos-Arenes-de-l-Agora

dimanche 10 avril 2011

Café philo de L'Etoile européenne



Chercher ou Trouver ??
Voilà le thème du café philo du jour.  Comme toujours, nous avons eu un petit exposé des idées principales.
Tous les Hommes cherchent le bonheur. Mais la vrai différence entre les Hommes est comment on cherche ? Où
l'on cherche ? Que cherche t-on au final ? 
Plusieurs interrogations ont été soulevées :
- Q'est-ce qu'on entend par chercher ? Quête philosophique et/ou spirituelle ou bien scientifique ? 
- Qu'est-ce qui mérite d'être chercher ? ( cf Pascal, philosophe : " Je ne te chercherais pas, si je ne t'avais déjà trouvé ")
Est-ce une redécouverte de ce qui a été perdu comme la fameuse madeleine de Proust ? C'est peut-être la quête de quelque chose que l'on a déjà "touché du doigt".
- Chercher est-il nécessairement le début ou bien est-ce la finalité ? 
On peut trouver alors que l'on ne cherche pas. Il en est ainsi des artistes qui arrivent à capter l'essentiel.
- Faut-il nécessairement trouver quelque chose ? Etre à la recherche d'une ou de plusieurs choses ne peut-il être le but d'une vie ? On éviterait sciemment de trouver les réponses. 
L'être humain ne peut vivre sans chercher. C'est de cette curiosité qu'expérimente le jeune enfant que naîtra son envie de découvrir le monde.
- Si la recherche est surgissement alors elle peut-être un accident. S'imposer à nous alors qu'on ne l'attendait pas comme une évidence. Le fameux " Eurêka" d'Archimède.


Nous terminerons sur cette boutade d'une des participantes :
- Lorsque l'on me demande ce que je fais depuis que je suis à la retraite, je réponds : Je cherche...
- Ah bon ?! Tu cherches quoi ?
- Eh ben...je cherche mes lunettes.


Prochain café philo le 2e dimanche de mai. 



mercredi 23 mars 2011

Qui est-tu Alaska ? de John green


Quand Miles Halter, surnommé Le gros par ses nouveaux amis du Pensionnat rencontre la mystérieuse Alaska,
il découvre enfin le grand "peut-être" qu'il attendait depuis longtemps. Il brise sa carapace et se fait enfin des amis. Sa rencontre avec Alaska marque le début de l'aventure (Alaska est une fille drôle, diablement sexy,et elle a un secret), jusqu'à un terrible drame qui le conduit à se questionner sur elle.


Voilà un roman de l'adolescence qui marque ! Subtilité dans le portrait psychologique des personnages. C'et sûr, John green sait aborder avec délicatesse cette étape de notre vie pleine de questionnements. C'est également un roman plein d'humour avec un personnage principal qui connaît par coeur les dernières phrases de personnages célèbres. En bref, un auteur à découvrir...

jeudi 10 mars 2011

Projet ADS : Fin de route...

En quoi croyez-vous ? Qu'est ce qui importe pour vous ?
Le metteur en scène américain Richard Maxwell a proposé a des candidats français de répondre à cette question en écrivant un texte (par analogie avec des anonymes américains qui avaient fait de même).
Ce projet se construisait en trois parties :
- la sélection des candidats
- la rédaction et proposition de nos textes à R.Maxwell  
- le filmage de chaque candidat puis la projection de la création


Ouverture de rideau.
Un hologramme des participants américains et français apparaît.
Jusqu'aux détails physiques ( raclement de gorge, gestuel...) qui sont d'un réalisme troublant.
Est-ce notre double qui nous parle et nous interroge ? Nous sommes à la fois ici, à notre place de spectateur, dans la contemplation et pourtant, acteur indispensable car, c'est par notre présence que la magie s'installe et qu' il y a spectacle.
Nous avons trouvés les candidats américains nettement plus détendus, voire décomplexés, assumés. En France, nous avons semble t-il une vision un peu plus pessimiste de la vie.
D'aucuns nous ont parlés de réapprendre à communiquer ensemble et non via les réseaux sociaux, d'autres d'être davantage soi-même dans le rôle de parent éducateur. Mais encore, que le fait même d'utiliser le mot croire induit ipso facto que l'on doute de la réalité de la chose dont on parle. 
Il a été question de la capacité à voir la vie du bon côté lorsque l'on a un enfant différent des autres ; des liens intergénérationnels dans la société qui oppose jeunes actifs aux plus âgés bon pour être recyclé; de l'incapacité qu'ont certains à croire en quoi que ce soit ou pour d'autres, au refus de croire en Dieu afin de ne pas "se faire piéger".
Et pour finir, de la nécessité d'être une femme, un individu libre car sans liberté que sommes-nous au fond ?
Nous avons participés à cette aventure humaine où l'on échange loin des autres, avec les autres, sur les autres. En bref, du  THEATRE.


www.nycplayers.org



dimanche 13 février 2011

Café philo de l' Etoile européenne



Ce café philo avait pour thème : L' inouï est-il possible ?
L' intervenante a choisi une approche métaphorique. Quelle est la part de spiritualité et de poésie dans cette notion qu' illustrent certains philosophes.
L' inouï a d'abord le sens de ce que l'on entend pas ( au sens musical du terme), puis de ce qui étonne, surprend. C'est bien plus tard qu'il prendra le sens religieux, que l'on connaît aujourd'hui, à savoir, quelque chose qui nous dépasse, quelque chose de plus grand que nous.
La redéfinition du mot " inouï " apparaît essentielle car lors du débat (assez difficile), chacun des participants avait une vision du terme assez différente. Selon qu'elle soit religieuse (au sens large) ou laïque.


Plusieurs questions ont été soulevées :
- Si l'inouï est ce que l'on entend pas, lorsqu'il devient audible peut-on encore le qualifier d'inouï ?
- Dans l'inouï, il y a une part d' effroi et de fascination. Il y aurait-il dans le réel quelque chose qui viendrait m'étonner, me surprendre ? Suis-je capable de supporter l'inouï ?  
- Est ce que l' inouï est Là mais je ne le vois pas ? Ou est-ce qu'il est surgissement ?
- Notre quête de l' inouï, ne fait-il pas de nous des consommateurs effrénés ? 
- L'inouï n'est-il pas dans notre quotidien ? Il n'aurait rien d'incroyable.


Pour notre part, l'inouï n'a rien d'inaccessible. Il a pour maître mot "merveilleux". C'est la capacité que chacun a de pouvoir s'émerveiller de ce qui nous entoure. L'inouï est les premiers pas de notre enfant plein d'hésitation, la poésie des mots et celle des premiers bourgeons, le dernier été et le premier jour de rentrée, et bien d'autres choses encore... 


Prochain café philo le 2e dimanche de Mars.     



lundi 31 janvier 2011

La carte et le territoire de Michel Houellebecq

Bien que primé, ce roman mi-policier, mi-molette m'a aidé à m'endormir plus d'une fois. Un Houellebecq moins noir qu'à l'accoutumée m'a laissé sur le quai, nullement embarquée par cette histoire frisant la série B. J'ai apprécié quelques passages de la relation amoureuse franco-russe: une Olga sulfureuse avec un français méticuleux. Pourquoi pas. Dommage que son propre massacre ait obnubilé l'auteur.
J'espère que l'oeuvre de Houellebecq ne se soldera pas par cet interlude.
Houellebecq est un sociologue de génie et j'espère qu'en mangeant au moins 5 légumes frais par jour, il me donnera encore longtemps l'envie de vivre avec ses idées noires.

vendredi 28 janvier 2011

Platonov mais...de Tchekov, adapté par Alexis Armengol, directeur de la compagnie "Théatre à cru"

Anna, la maîtresse de maison organise une fête bien arrosée, et réunit plusieurs amis. Lors de cette soirée, des sentiments seront dévoilés...
Anna aime Platonov, son ami de longue date, marié à Sacha et 1 enfant. Sacha aime Platonov, qui aime Sofia, fiancée à son ami de longue date Serguei et Sofia aime Platonov.
Platonov, l'infidèle se nourrit de l'amour de ces Trois femmes.
C'est sous la forme d'un théatre concert qu' Alexis Armengol a choisi de mettre en valeur l'ambiguité des sentiments de chacun des personnages et notamment de Platonov. Qui est-il vraiment ce Platonov, séducteur impénitent et arrogant ou homme torturé ? 
Costume et ambiance des années 80. Le formidable duo : à la guitare et au piano, à la fois chanteur et interprète ( toutes les musiques, sauf une ont été composés par leur soin ! ) apportent une dimension incontestable à la pièce.
Cette pièce de Tchekov date du début du XIX e siècle. La manipulation et les rapports amoureux semblent peu éloigner de nos préoccupations actuelles. 
Alexis Armengol réussit un tour de passe incroyable : faire accoucher au théâtre, ce que le cinéma a réussit en introduisant de la musique dans les films. 
Nous vous l'avions dit cet Homme rêve de quelque chose de grand. Ainsi, après quatre ans en résidence au théâtre de l'Agora, la compagnie Théâtre à cru s'en va. Nous ne manquerons pas de suivre son évolution.


Platonovmaislesprochainesdates

samedi 22 janvier 2011

Le Chemin du but / Nadia Xerri-L


Nadia Xerri-L est une auteure de pièces de théâtre résolument contemporaine. Elle a publié entre autres, Couteau de nuit et une petite forme liée à cette pièce, Julie telle que... . Il est important de souligner que chacune de ses pièces traite d'un évènement vécu et qu'elle essaye de se documenter un maximum sur le thème qu'elle souhaite aborder.
La petite forme qui nous a été présentée ce jour ,dans l'auditorium de la médiathèque de Lisses, s'intitule Le Chemin du but . Elle fait la continuité avec la pièce, L' Instant de l' instant qui sera présentée au public, au Théâtre de l'Agora, les 1er et 2 mars 2011.
Le Chemin du but est l'histoire d'un footballeur noir du Paris Saint-Germain qui est dans le coma suite à trois erreurs médicales. Un an après son coma, il est débranché et survit sans assistance respiratoire. Ses fonctions vitales sont normales et il déglutit ce qui lui permet d' être alimenter. Sa femme, sa mère adoptive et ses enfants le veillent.
Le footballeur nous livre en bloc son abandon familial, son déracinement culturel, sa différence, ses 1ers pas au pensionnat de Châteauroux., sa volonté de se battre contre "le blanc", celui de la mort mais également son amour pour sa femme, qui a tout sacrifiée pour lui.
Nadia Xerri-L met le doigt sur l'identité culturelle, pas seulement celle des immigrés mais également celle qui est dû aux mutations géographiques. Qui sommes nous? Sommes-nous originaires de l'endroit d'où l'on vient ou de celui où l'on est ? L'auteure ayant elle-même vécue en Côte d' Ivoire, ce déracinement trouve un écho en elle. 
Emotion presque palpable, justesse, telles sont les qualités de cette petite forme où N. Xerri-L, comme elle aime à le faire, fait entrer le spectateur dans l'intimité d'un de ses personnages.
http://www.theatreagora.com/2010/10/le-chemin-du-but/

jeudi 20 janvier 2011

Théâtre de Corbeil-Essonnes : La panne...

Imaginez-vous représentant de commerce. Vous tombez en panne dans une ville de province. Ce soir, les hôtels sont tous assiégés par une nuée d'éleveurs de porcins en congrès.
Vous attérissez dans une auberge tenue par 4 octogénaires. Vos hôtes vous abreuvent copieusement et vous proposent de bien vouloir vous prêter à leur jeu préféré, un procès, dont vous seriez l'accusé. Il vous est précisé que ces 4 messieurs sont d'anciens juge, procureur, avocat et bourreau.
Motivé par l'alcool et la cochonaille servis à profusion, vous accceptez le jeu alors qu'il a débuté dès votre arrivée à l'auberge.
Bien-sûr, vous êtes innocent; rien à vous reprocher, hormis une relation extraconjugale, rien qui sort de l'ordinaire.
Durant le dîner, tout ce que vous dites est retenu contre vous. Les grands millésimes coulent à flot. L'ancien bourreau est au petit soin pour remplir votre assiette et surtout votre verre. Vous êtes pris.Votre jugement mûrit jusqu'au dessert. Vos pensées sont sous hypnose.
De simple commercial infidèle à l'apéro, vous êtes au dessert : coupable, responsable du suicide du défunt mari de votre maîtresse. Depuis, vous avez d'ailleurs bénéficié d'une belle promotion au sein de votre entreprise car vous assurez aujourd'hui les fonctions de la victime.
Le dîner s'achève. Les octogénaires se retirent dans leurs appartements. Il ne reste plus qu'à vous pendre au lustre de la salle à manger, grâce à votre superbe cravate de commercial.




Interprétation magistrale du procureur (à voir), mais attention âmes sensibles ou fragiles.

mercredi 19 janvier 2011

L' Etrange vie de Nobody Owens / Neil Gaiman




Un bébé est adopté par les habitants d'un cimetière alors qu'il est poursuivi par le meurtrier de ses parents. Il prendra le nom de Nobody Owens. Comment survivra t-il dans ce cimetière ? Quel avenir peut-il espérer alors qu'il est traqué ?  
C'est un bien étrange voyage que nous propose Neil Gaiman : de la Mort à la Vie. Dans un premier temps, j'ai pensé : "Un chemin plutôt atypique pour un  héros fantastique" mais, après réflexion, je me suis dit que l'auteur faisait sans doute un parallèle avec le schéma : de L' Ombre (la nuit) à la Lumière. Un classique dans le roman fantastique mais également en poésie (Par ex, les poèmes Nox et Lux dans Les châtiments de Victor Hugo) . 
L'atmosphère poétique est indéniable à travers les descriptions de paysages ( fameuses du cimetière ) mais également les nombreuses épitaphes qui ponctuent le roman.
Une bien jolie balade.  

samedi 15 janvier 2011

Kantiga Alteli interprète des chants Judéo-Espagnols Eglise de Saint-Germain-Lès-Corbeil

Certains romans relèvent de l' Art incantatoire voire du mysticisme.Il en est ainsi des romans de Léonara Miano, de Pierre Bottero, d'Atiq Rahimi ou encore d' Elif Shafak ...
Nicolas Kahn, guitariste a l'art de convoquer ses esprits et c'est naturellement que trois voix ( guitare, violon, percussions ) communiant avec La Voix ( l'unique, celle du chant ) se confondent et se rencontrent sous un même toit ( celui d'une église ) parvenant à l' Harmonie. 


Michèle Malick : chant ; Nicolas Kahn : guitare 
Perrine Anquetin : violon ; Christophe Conessa : percussions 
Contact : Kantiga_alteli@yahoo.fr

Entendus

Naïf et ses locks vénitiennes
Envahissant la scène.


J-P et Karimouche,
Beat box et grosse caisse,
Nous tiennent en laisse.


Corbeil au son du jazz manouche,
Angelo, Antonio, Tchavolo les virtuoses,
Monter dans la roulotte on ose.


En l'église de Saint Germain,
Envoutement malickéen,
Bonheur kahnien.
Kantiga Alteli,
Merci.

jeudi 13 janvier 2011

Invictus, poème de William Henley


Nous vous avons parlé de confiance mais également d' espoir. Dans cette continuité, nous vous invitons à voir ou à revoir Invictus. Le film est emmené par un réalisateur des plus engagées, Clint Eastwood qui dirige deux acteurs confirmés, Morgan Freeman (Nelson Mandela ) et Matt Damon ( capitaine de l'équipe nationale de rugby ). Le titre du film est inspiré du poème de William Henley
En 1994, Nelson Mandela est élu président par une partie du peuple sud-africain qui lui accorde leur confiance.
Mandela fait alors le pari fou de maintenir cette équipe de rugby, qui est le reflet de l' arpatheid, et d'insuffler à son capitaine l'espoir d'une victoire au championnat du monde.
A l'heure où chacun cherche un repère, des valeurs communes, ce film rassemble. 
Et vous, quel est votre rêve ? Quel est votre espoir ? 
Et le poème de conclure : ... 
                                         Je suis maître de mon destin,
                                         Je suis le capitaine de mon âme.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Invictus_(po%C3%A8me)
                                                                     

dimanche 9 janvier 2011

Café philo de l' Etoile européenne



Ce dimanche matin, le thème abordé était la confiance. Est-elle une illusion vide de sens ? Après l'exposé de quelques idées philosophiques et économiques, le débat, un peu moins percutant que la fois précédente à ouvert plusieurs pistes de réflexion :
- Peut-il y avoir confiance sans confiance en soi ?
- Y a t-il de la confiance dans les rapports humains aujourd'hui ?
- Peut-on avoir confiance en un idéal humain alors que l' Homme est inconstant ( idéalisme marxiste) ? Et, si oui, pour combien de temps?
- Y a t-il des niveaux de confiance ? Quel type de confiance ?
- Qu'en est-il de celui qui est (fait) l'objet de cette confiance ? Celui qui reçoit n'a t-il pas en définitive son mot à dire dans cette relation ?


Ainsi, si ce sujet somme toute délicat n'a pas fait matière à un débat plus "véridique" et moins généraliste, c'est sans doute parce qu'il touche aux affects de chacun. Dans cette relation de groupe, avons-nous déjà établi, une relation de confiance ? Nous terminerons sur cette citation : " Si la confiance demande un saut dans l'inconnu, elle ne doit être un saut dans l' âbime."


Prochain rendez-vous le 2e dimanche du mois de Février.

samedi 1 janvier 2011

Bonne année 2011 !

Beaucoup de promesses ont été faîtes...
Les politiques font des promesses,
les publicités font des promesses,
la presse féminine fait des promesses,
jusqu'à notre "protection intime" qui nous promet de se faire invisible.
Nous ne vous ferons pas de promesses.
Mais nous formons le voeu que l'année 2011 soit placée sous le signe de l'Espoir.