Dans ce nouveau roman, David Foenkinos nous raconte ses souvenirs familiaux avec la dérision qu'on lui connaît. Le décès de son grand-père, personnage charismatique de cette famille et qui les liait tous les uns aux autres, malgré leurs relations assez distendues, mais également la confrontation de sa grand-mère avec la vieillesse et la culpabilité de ses proches.
Mais bien au-delà tous les thèmes qui font l'actualité sociale sont également présents : la retraite et la dépression qui l'accompagne, le délitement des relations avec les proches que l'on attribue à la routine. Et pourtant, dans ce roman il est aussi question d'amour, la relation profonde qui lie un petit-fils à ses grands-parents, et de rencontre amoureuse.
En refermant ce roman, je me suis souvenue de cette émission (à quelques mots près) il y a deux jours sur Robert Badentère, ardent défenseur de la peine de mort et qui se remémorait les mots de son grand-père, après la perte simultanée de sa femme ( la grand-mère) et de son fils déporté (le père de R.Badentère) :
"Après avoir connu de tels deuils, nous avons l'obligation d'aimer"
Je trouve cette phrase remarquablement belle et au-delà même du deuil, toute souffrance doit permettre de se réconcilier avec la vie et donc avec l'amour. Et à mon sens, c'est le propos de ce roman plein de vie...
Fan de Foenkinos mais j'hésitais un peu à le lire celui-là... Je n'hésite plus ! Merci les filles !
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